Le profil gustatif du rosé de Provence est une véritable symphonie pour le palais, évoquant la fraîcheur de la Méditerranée et la chaleur du climat provençal. Ces vins sont légèrement acides, offrant une nuance de fruits rouges frais, de fleurs et d’épices. Ils sont généralement connus pour être frais et secs avec une acidité agréable, bien que certains puisent également offrir la complexité et la profondeur de leur fruité.
Découvrir le profil gustatif du rosé de Provence
En outre, la couleur de ces vins rosés varie du rose pâle au saumon, avec des arômes qui peuvent inclure la framboise, la fraise, les agrumes, la pêche, les herbes et les fleurs de la garrigue provençale. La complexité du profil gustatif diffère en fonction de la méthode de production et du terroir, mais ils sont tous raffinés et élégants, avec un équilibre parfait.
L’histoire et l’origine du rosé de Provence
Le rosé de Provence, témoin d’une histoire viticole riche et ancienne, trouve ses racines dans l’Antiquité. En effet, c’est au VIe siècle avant J.C que les Phocéens introduisent la vigne dans la région de la Provence. Ces ancêtres du rosé de Provence étaient plutôt clairs car peu tanniques, une caractéristique qui a perduré à travers les âges pour donner le vin rosé de garde que nous connaissons aujourd’hui.
Au fil des siècles, le vin rosé de Provence a su gagner en prestige et en reconnaissance. Au Moyen-Age, les vins de la région sont appréciés et réputés parmi la noblesse et le clergé. Pendant la Renaissance, ils sont servis à la cour des rois de France. Au XVIIIe siècle, ils deviennent même une véritable mode dans toute l’Europe. C’est donc un véritable symbole du patrimoine viticole français que nous retrouvons dans chaque verre de rosé de Provence.
La méthode de production du rosé de Provence
Dans les vignobles provençaux, la production de rosé s’appuie sur une technique spécifique répondant à des normes strictes. Cette méthode résiduelle (ou saignée), sous ses airs de simplicité, requiert une grande maîtrise. Elle commence par la récolte des grappes de raisins, qui sont ensuite égrappées et mises à macérer. Cette macération, qui dure généralement entre 2 à 24 heures, est une étape décisive puisqu’elle permet d’extraire suffisamment de pigments des peaux de raisins pour donner cette teinte rosée si caractéristique.
Une fois la macération terminée, le jus obtenu est séparé des peaux et des pépins. Il subit ensuite une fermentation à basse température, généralement entre 14°C et 18°C, ce qui préserve toute la finesse et l’aromaticité typiques du rosé de Provence. Il faut noter que le choix de la levure utilisée lors de cette fermentation joue un rôle crucial sur le profil gustatif final du vin. Après la fermentation, le vin est conservé, le plus souvent en cuve, pendant plusieurs mois avant d’être mis en bouteille. Pendant cette période, il peut éventuellement subir des transformations supplémentaires, comme un élevage sur lies, qui ajoutera de la complexité à sa texture et à ses arômes.